Vincent
Sizaire, magistrat, rappelle que le « sécuritarisme » contemporain,
loin de participer d’une quelconque modernité, n’est que le dernier
avatar du vieux fond autoritaire bonapartiste.
Depuis
deux siècles, celui-ci résiste à la mise en oeuvre du principe
républicain de sûreté, posé au fondement de notre code pénal par les
constituants en 1791.
L’auteur en réveille la puissance démocratique originelle, qui vise à protéger les droits fondamentaux des citoyens contre l’arbitraire répressif.
La réaffirmation de ce principe dans notre droit permettrait de remettre ce dernier à sa juste place : celle d’un puissant outil de lutte contre tous les abus de pouvoir, notamment en matière économique et sociale, seule manière de garantir l’efficacité bien comprise de la répression.
L’auteur en réveille la puissance démocratique originelle, qui vise à protéger les droits fondamentaux des citoyens contre l’arbitraire répressif.
La réaffirmation de ce principe dans notre droit permettrait de remettre ce dernier à sa juste place : celle d’un puissant outil de lutte contre tous les abus de pouvoir, notamment en matière économique et sociale, seule manière de garantir l’efficacité bien comprise de la répression.
Dans
un contexte où la violence terroriste sert d’exutoire à toutes les
passions répressives, il est urgent de redécouvrir la sûreté
révolutionnaire pour sortir enfin de l’impasse sécuritaire."
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