Déplacements à vélo et comité de pôle à St Rémy

Artelia est le cabinet en charge de l'étude sur les aménagements autour de la gare. 

Près des gares, la réalisation d'arceaux-vélo couverts est une nécessité pour favoriser le rabattement des cyclistes vers les transports en commun (TC). L'intérêt de favoriser l'intermodalité est double : pour les cyclistes en augmentant leur capacité de déplacement ; pour les opérateurs de TC en élargissant considérablement les zones de rabattement vers les gares. En passant de 500 mètres pour les piétons à un rayon de 2 km pour les cyclistes on multiplie par 16 les possibilités, et les places de parking pour les voitures sont alors réservées à ceux qui habitent au-delà de 2 km 

Lu dans Vélocité 136, mai-juin 2016, publication de la FUB, Fédération des Usagers de la Bicyclette

Vie municipale à St Rémy

Suite Ferme de Bissy

Les vaches sont inséminées de manière artificielle. Le personnel détecte les moments où elles sont en chaleur. Elles sont suivies évidemment par un vétérinaire. Quand elles sont malades, elles peuvent recevoir des antibiotiques, leur lait est alors jeté pendant deux semaines. Elles sont placées sur de la paille et non plus sur leur "matelas"

A l'origine, la fonctionnalité de la ferme, c'était des buffles pour fabriquer de la mozarella, mais comme cela a été jugé non rentable, la ferme a été reconvertie en ferme de vaches laitières

La race est la Prim'Holstein la plus productive en lait.

La ferme a mis en place une marque "Lait d'Ile de France" Le lait est orienté vers des laiteries locales, Rambouillet, Grignon, et vers une autre laiterie dans les Yvelines. Orientation vers une filière locale

C'est un exemple de ferme agricole bâtie selon un modèle industriel 

Le propriétaire a répondu à toutes nos questions d'une manière très agréable et très ouverte. 

Une réalité de la filière laitière

19 juillet 2016

Catherine Giobellina, présidente de l'Union des Amis du Parc a organisé la visite de la ferme de Bissy située sur la commune de Bonnelles, en Essonne. Cette ferme est soumise à enquête publique actuellement

Un petit aperçu de la visite

Le groupe a été accueilli par le propriétaire et par le gestionnaire, Bertrand, de l'entreprise agricole.

L'enquête publique ne vise qu'à obtenir le certificat de validité car la « ferme est aux normes ». Les vaches sont bien soignées, c'est d'elles que dépend la vie économique de la ferme et sa rentabilité. Elles peuvent se déplacer pour manger, pour boire et chacune a un « matelas » très souple. 

Actuellement le troupeau a 406 bêtes, aucun achat extérieur. Les génisses sont au pré, les vaches laitières dans de vastes hangars, ouverts vers l'extérieur, si elles veulent sortir. Les tout jeunes veaux dans de petits abris. Les petits veaux mâles sont en attente de départ vers une autre ferme à vocation non laitière. Dès leur naissance les veaux sont retirés de la mère, nourris au colostrum, un colostrum avec un plus haut niveau d'anticorps pour les veaux femelles, futures vaches laitières. Les vaches sont gardées pendant 8 ans puis ensuite vont en boucherie et vendues sous la dénomination bœuf.

La ferme a 200 hectares destinés à la culture pour l'alimentation des vaches, malgré tout c'est insuffisant, la ferme doit acheter un complément de nourriture comme le tourteau de soja, riche en protéines et non cultivé en France, un choix de la filière agricole française, un choix pas très heureux, le soja est importé du Brésil !

Comme les vaches consomment 150 litres d'eau par jour, un captage dans la nappe phréatique alimente les besoins en eau. De même, un groupe électrogène est présent sur la ferme, car toute panne électrique serait catastrophique.

La salle de traite : les vaches entrent sur un plateau tournant, leur production de lait est enregistrée, la traite dure dix minutes pour une vache. C'est aussi le moment où le colostrum est recueilli, aussitôt analysé, en quantité d'anticorps, et placé en réfrigération

A suivre 

Gaspillage ? à St Rémy

Conseil municipal du 30 juin 2016. Alors que trois élèves de CM2, (que des garçons !) ont demandé de prendre en compte le changement climatique, le public présent au conseil municipal a reçu les notes de synthèse sur 26 pages écrites sur le recto uniquement

Cela fera un bon papier de brouillon, mais quand même,  quel gaspillage !

Et quel paradoxe que cette demande de jeunes suivie par un tout autre modèle de pratiques de la municipalité

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