19 juillet 2016
Catherine Giobellina, présidente de
l'Union des Amis du Parc a organisé la visite de la ferme de Bissy
située sur la commune de Bonnelles, en Essonne. Cette ferme est
soumise à enquête publique actuellement
Un petit aperçu de la visite
Le groupe a été accueilli par le
propriétaire et par le gestionnaire, Bertrand, de l'entreprise
agricole.
L'enquête publique ne vise qu'à
obtenir le certificat de validité car la « ferme est aux
normes ». Les vaches sont bien soignées, c'est d'elles que
dépend la vie économique de la ferme et sa rentabilité. Elles peuvent se déplacer
pour manger, pour boire et chacune a un « matelas » très
souple.
Actuellement le troupeau a 406 bêtes,
aucun achat extérieur. Les génisses sont au pré, les vaches
laitières dans de vastes hangars, ouverts vers l'extérieur, si elles
veulent sortir. Les tout jeunes veaux dans de petits abris. Les
petits veaux mâles sont en attente de départ vers une autre ferme à
vocation non laitière. Dès leur naissance les veaux sont retirés
de la mère, nourris au colostrum, un colostrum avec un plus
haut niveau d'anticorps pour les veaux femelles, futures vaches
laitières. Les vaches sont gardées pendant 8 ans
puis ensuite vont en boucherie et vendues sous la dénomination bœuf.
La ferme a 200 hectares destinés à la
culture pour l'alimentation des vaches, malgré tout c'est
insuffisant, la ferme doit acheter un complément de nourriture comme
le tourteau de soja, riche en protéines et non cultivé en France, un choix de la filière agricole française, un choix pas très heureux, le soja est importé du Brésil !
Comme les vaches consomment 150 litres
d'eau par jour, un captage dans la nappe phréatique alimente les
besoins en eau. De même, un groupe électrogène est
présent sur la ferme, car toute panne électrique serait
catastrophique.
La salle de traite : les vaches
entrent sur un plateau tournant, leur production de lait est
enregistrée, la traite dure dix minutes pour une vache. C'est aussi
le moment où le colostrum est recueilli, aussitôt analysé, en
quantité d'anticorps, et placé en réfrigération
A suivre